L’annonce est tombée, fracassante et sexiste à souhait, comme une assiette sale qui vous échappe des mains : plus un homme marié accorde de temps aux tâches ménagères comme la cuisine, les courses et surtout la vaisselle, moins il a de relations sexuelles !
Ce n’est pas moi qui le dit, mais eux : http://next.liberation.fr/sexe/2013/01/30/faire-la-vaisselle-nuit-a-l-activite-sexuelle_877924, étude à l’appui.
Le sujet a beau être glissant, je vais quand même – sans gants ! – m’y frotter.
Selon cette étude, étonnamment menée par un espagnol –olé ! –, « les couples dans lesquels l’homme participe davantage aux tâches traditionnellement dévolues aux femmes font état d’un nombre moins grand de rapports sexuels».
Une lecture purement mathématique de cette proposition pourrait amener à la conclusion suivante : plus un homme passe de temps à astiquer la vaisselle, moins il passe de temps à astiquer ce qui n’est pas de la vaisselle. CQFD.
Mais non, l’étude a été menée par un sociologue (oxymoron inside), non par un mathématicien. L’explication est donc toute autre.